ANALYSE DES FACTEURS DE
VULNÉRABILITÉ DES POPULATIONS TOUCHÉES
La Birmanie, aussi appelé Myanmar est un pays de 54 millions d’habitants dont la plupart vive sous le seuil de le pauvreté. La superficie est de 676 578 km² et la densité de 79,8 hab/km². La Birmanie se situe en Asie du sud-est, au bord de l’Océan Indien. Il est entouré par la Thaïlande, le Laos, la Chine, l’Inde et le Bangladesh. Le cyclone Nargis a frappé la côte de la Birmanie le 3 mai 2008. Ce cyclone est le plus important que l’Asie ait connu en 18 ans. Il a fait approximativement 138 000 morts et disparus lors de son passage. Plusieurs facteurs ont influencés et augmentés la gravité de cette catastrophe naturelle, tels que la densité de le la population, la position géographique et la mauvaise gestion des autorités.
Ensuite,
après le passage de cette catastrophe, la tragédie était loin d’être terminé.
Le régime autoritaire birman qui est un des régimes les plus fermés du monde a
décidé de contrôler l’aide venant de l’extérieure. En restreignant la liberté
de la presse et en refusant la présence d’étrangers sur leur territoire, cela a
rendu plus difficile la gestion de la crise. Ils croyaient que cela porterait
atteinte à leur autorité. Mais heureusement, la communauté internationale a
invitée le gouvernement à réduire ses restrictions pour que l’aide humanitaire
et les secours se mettent en place. L’eau potable qui est déjà une denrée rare
dans ce pays est devenu un plus grave problème encore après le passage de
l’ouragan. Les désastres naturels augmentent la propagation de maladies dans
l’eau. C’était donc un problème de plus à s’occuper. Il fallait vraiment que
les autorités birmanes facilitent le travail des agences d’aide. Étant donné
qu’au départ, le régime militaire avait prévenu les travailleurs humanitaires
qu’ils ne pourraient peut-être pas entrer sur le territoire, ils ont attendu
avant d’aller chercher leur visa, une étape plutôt longue. Les médecins avaient
vraiment peur que le nombre de victimes augmentent, si les secours
n’arriveraient pas rapidement. La population manquait de tout : eau,
nourriture, abris et médicaments. Tout cette catastrophe aurait pu être gérée
d’une meilleure façon, si le gouvernement se serait impliqué davantage dès le
début et aurait mis en place en bon plan d’action face à une telle situation,
surtout dans un coin du monde à risque aux désastres naturels. Et s’ils
auraient été également moins fermés à l’aide extérieure et à la communication.
Cela aurait probablement pu réduire le nombre de victimes et l’étendu des dégâts.
Écrit par Valérie Dupuis
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